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Un système de santé réformé et efficace

Les dépenses de santé, en France, en 2024, avoisinent les 330 Milliards d’euros, soit plus de 11 % du PIB, ce qui place notre pays en tête de l’Union européenne (UE) aux côtés de l’ Allemagne et au 3e rang mondial dans ce domaine.

Pourtant, en dépit des ressources qui lui sont consacrées, notre système de santé est en net déclin avec la crise de l’hôpital, la désertification de l’offre médicale en milieu rural et la saturation des urgences. Le recul très récent de l’espérance de vie en constitue le révélateur le plus symptomatique.

La gabegie en la matière est notamment consacrée par une gestion étatiste de la Sécurité sociale, au détriment des partenaires sociaux et cela au travers d’une loi de finance annuelle dépendante des alternances politiques et donc des démagogies afférentes. Elle pâtit également de l’absence de carte vitale biométrique, susceptible de minimiser les fraudes et d’espaces de santé partagés à même de limiter la réitération d’examens et d’actes inutiles pour un coût global estimé à 30 Milliards d’euros en rythme annuel.

La restructuration en profondeur du secteur de la santé suppose à nouveau l’expression d’une volonté politique forte, courageuse et inflexible sans laquelle rien ne sera jamais possible.

À ce titre, la victoire contre la fraude à la sécurité sociale, pour un gain estimé à 30 Milliards d’euros en rythme annuel ne pourra être obtenue qu’avec une véritable sécurisation de la carte vitale au moyen des données biométriques, comme ce qui est fait pour les passeports. Il importera de contraindre les médecins et les professionnels de santé à systématiser le dossier médical partagé (“Mon espace santé”) sous peine de déconventionnement avec l’assurance maladie.

Il importera également d’adopter une démarche volontariste pour réduire au maximum la part des fonctions bureaucratiques dans cette administration comme dans toutes les autres. Les autres pays d’Europe ont sensiblement 30 % de soignants en plus et 30 % de personnels administratifs en moins, au titre des fonctions support, à périmètres comparables.

Dans ce domaine comme dans tous les autres, il importe de simplifier et de réduire drastiquement la part de l’administratif. La suppression de toutes les agences régionales de santé (ARS) créées en 2010 et de Santé publique France (SPF) participera ainsi de cette logique, de cette recherche indispensable et urgente de l’efficacité et de la rationalité.

Il doit être possible pour un citoyen de ne plus dépendre de la sécurité sociale et d’avoirrecours pour ses dépenses de santé à un assureur de son choix, relevant du secteur privé. On doit pouvoir lui laisser toute liberté en la matière, en toute conscience et responsabilité. Ce qui sous-entend donc que pour celles et ceux qui opèreront ce choix, l’ensemble des cotisations afférentes seront reversées par les employeurs sur leur salaire net. Cela mettra donc un terme au monopole presque centenaire de la sécurité sociale et l’ouvrira à la concurrence. Au regard du coût et de la situation catastrophique de notre système de santé, cela ne pourra avoir que des incidences vertueuses.

En considération du niveau de faillite de notre système de protection sociale, du niveau de fraude endémique qui en ressort et des abus infinis qui y sont associés, il apparaît qu’il faut en finir avec toutes les opérations de confort qui n’ont plus lieu d’être, actuellement financées sur la base d’une solidarité largement dévoyée.

Comme pour l’homéopathie qui n’est plus prise en charge depuis 2021, les cures thermales, les transports médicaux non urgents et autres prestations dites de confort seront purement et simplement supprimées. Nous mettrons également un terme définitif au tourisme médical et nous refuserons les soins à toute personne, hors union européenne, ne disposant pas d’une couverture médicale.

L’aide médicale d’État sera supprimée hors maladie contagieuse, n’en déplaise à ceux qui en seraient choqués. Nous n’avons plus les moyens de soigner gratuitement les étrangers et autres migrants. Nous ne pouvons plus continuer de mettre en danger nos propres citoyens au profit d’étrangers dont beaucoup ne nous vouent que de la haine et n’espèrent que notre perte.

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