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L’éco développement, l’énergie nucléaire et la biodiversité : retrouver notre souveraineté énergétique et préserver les paysages de France

Notre stratégie en matière de politique énergétique et environnementale doit être pensée et réfléchie de manière à permettre de fournir aux particuliers, artisans, agriculteurs et industriels, les ressources dont ils ont besoin pour vivre, travailler, prospérer. Et cela à un prix acceptable ou mieux encore à un coût qui puisse permettre à toutes nos industries et pôles d’excellence d’obtenir un avantage compétitif appréciable au titre de la concurrence européenne et internationale à laquelle ils sont soumis.

On se doit également de minimiser l’impact de notre système de production sur notre environnement afin de préserver l’avenir de notre planète et donc celui de nos enfants.

Préservation de la biodiversité et de la qualité de l’air, minimisation des rejets de gaz à effet de serre, sauvegarde de nos sols et de notre eau, tout demeure lié bien qu’on ne puisse déterminer avec précision l’impact de l’activité humaine et de notre nombre à l’échelle mondiale sur la dimension climatique.La volonté d’indépendance stratégique et militaire de Charles de Gaulle associée au développement de notre parc nucléaire civil, le deuxième au monde avec 18 centrales représentant 56 réacteurs, nous a permis de nous affranchir de la hausse vertigineuse des énergies fossiles et de minimiser leur impact sur notre proche environnement. Et cela au titre d’une première transition énergétique initiée à compter de la seconde moitié du XXe siècle.

Une seconde transition énergétique d’ampleur a été lancée en 2016 afin de respecter les engagements pris lors de l’accord de Paris sur le climat et adoptés dans le cadre de la COP21. Elle s’inscrit notamment par le développement des énergies renouvelables, la réduction des passoires thermiques et des énergies fossiles, la régulation des secteurs de l’électricité et du gaz.

Nous sommes censés atteindre la neutralité carbone en 2050 et il se trouve que l’Europe compte parmi les plus vertueux. Et notamment la France qui n’est responsable que de 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Par contre, Chine, États-Unis, Inde, Russie, Brésil, Pakistan, Indonésie et Iran sont des pays qui ne s’en préoccupent absolument pas, qui demeurent parmi les plus pollueurs au monde et il se trouve que ces 8 pays représentent surtout plus de la moitié de l’humanité, soit 4 milliards de personnes !

Nous devons certes réduire notre empreinte environnementale mais cela ne doit pas se faire en accablant nos entrepreneurs de normes impossibles à atteindre et à respecter, en sacrifiant notre agriculture et notre industrie, en laissant pulluler ces organismes d’État aussi coûteux et bureaucratiques qu’inutiles, lesquels imposent des contrôles et des sanctions qui désespèrent nos entrepreneurs et font fuir celles et ceux qui créent véritablement la richesse et les conditions de la prospérité de notre nation.

Nous devons faire preuve de pragmatisme et le dogmatisme de l’Allemagne, en proie à des influences écologistes mortifères, a constitué un parfait contre-exemple. Et cela en supprimant son parc de réacteurs nucléaires, en développant des filières éoliennes et solaires qui se sont révélées constituer de graves échecs. Leurs productions ont été très insuffisantes et elles ont initié des pollutions visuelles et sonores très impactantes.

L’empreinte carbone de ce pays est ainsi 9 fois supérieure à la nôtre, son électricité est la plus chère d’Europe et elle a été contrainte de remettre en service des centrales à charbon aux effets climatiques dévastateurs, compte tenu de la cessation d’approvisionnement en gaz russe.

Notre avenir énergétique et environnemental devra à mon sens privilégier 3 directions :

  1. Développement du nucléaire Poursuivre la filière nucléaire avec :
    • 14 nouvelles centrales de deuxième génération (EPR)
    • Extension de la durée de vie des centrales actuelles (de 40 à 60 ans)
    • Soutien à la recherche, notamment avec le projet ITER sur la fusion nucléaire
  2. Énergies renouvelables : approche nuancée
    • Suspension de l’installation de nouvelles éoliennes (problèmes sonores, visuels, utilité contestée)
    • Favoriser le photovoltaïque, en particulier sur les toitures
  3. Production de gaz vert (méthanisation)
    • Fermentation de matières organiques agricoles pour produire du biogaz
    • Utilisation pour biométhane, électricité, chaleur ou biocarburants
    • Relais de croissance pour les agriculteurs
    • Poursuivre la recherche sur l’injection d’hydrogène dans les réseaux

 

Nos besoins énergétiques, s’ils demeurent absolument prioritaires au regard des besoins de notre population et de notre économie, se doivent également d’être compatibles avec la biodiversité. Il s’agit de l’ensemble du tissu vivant auquel nous appartenons, à savoir l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie.

Les activités humaines empiètent sur le monde animal et végétal, directement (agriculture, industrie, habitat) et indirectement (pollution), mais ils demeurent globalement compatibles à force d’efforts et d’attention. Le niveau d’artificialisation des sols ne doit pas compromettre la réindustrialisation du pays ni les besoins en constructions nouvelles.

Autrement dit, on doit pouvoir conserver des espaces naturels sans pourrir pour autant l’existence de nos concitoyens et de nos agriculteurs. Le pragmatisme, le bon

sens et la raison doivent ainsi demeurer nos sources de motivations face à une technocratie folle et invasive.

 

Cela suppose donc de :

  • Réformer l’Office Français pour la Biodiversité (OFB) avec un contrat de performance basé sur des critères définis avec les agriculteurs
  • Supprimer l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie)

 

Les actions pour être efficaces doivent faire consensus. Les pistes :

  • Programmes de sensibilisation et d’éducation
  • Végétalisation des espaces urbains
  • Reconsidérer le remembrement, en incitant à replanter des haies, etc.

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