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L’aménagement et l’équilibre du territoire associé à un appui renforcé au monde paysan

Nous devons mettre un terme à l’abandon du monde rural fondé sur des réalités trop longtemps endurées tels que les déserts médicaux ou la désertification des services publics. La France, ce sont avant tout ses campagnes, sur 95 % du territoire !

Il n’est pas possible de renoncer à son véhicule en milieu rural. Tout ce qui est relatif à l’automobile est extrêmement sensible. Il est nécessaire à ce titre de rendre de la liberté aux Français en minorant la fiscalité associée à l’essence, en cessant de durcir le contrôle technique, en n’abaissant plus jamais les vitesses de circulation sur route.

Il nous apparaît que tout doit être fait pour permettre aux fils de la Terre, aux paysans, de mieux vivre de leur travail. Nous leur devons beaucoup et nous ne leur donnons pas assez ! L’administration doit notamment cesser de procéder par des oppositions au caractère quasi systématique. À ce titre, il est essentiel de supprimer la moitié des normes et des organismes de gestion et de contrôle qui ne servent à rien si ce n’est à leur compliquer l’existence.

On doit ainsi supprimer les DREAL (directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement), l’OFB (office français de la biodiversité), les DDT (directions départementales du territoire), l’ATE (agence de la transition écologique) et des dizaines d’autres organismes.

Il est urgent de gagner en simplification procédurale, de revenir au bon sens et de faire confiance au paysan, qui sait mieux que quiconque ce qui est nécessaire. Il sait produire en se souciant de son environnement et on doit le laisser faire et lui donner toute autonomie pour exercer. Il demeure le premier gestionnaire de nos espaces.

Les aléas climatiques sont toujours plus récurrents et la couverture des risques est actuellement très insuffisante. Elle nécessite une réforme de fond attendue par toute la profession et nous devons la soutenir et la mettre en œuvre lorsque nous accèderons au pouvoir.

La gestion de l’eau est fondamentale, notamment là où les déclivités sont faibles et dans les environnements anthropisés. Il importe à ce titre de revoir la loi sur l’eau et donc de gagner en initiative en faveur du paysan pour tout ce qui relève des écoulements et des petites retenues.

Nous devons interrompre toute surtransposition des textes européens. Nous devons protéger nos entrepreneurs dans les domaines de la pêche, de la viticulture et de l’agriculture et leur donner les moyens d’être compétitifs. On doit sanctuariser les crédits européens de la PAC et leur rendre du pouvoir d’achat en les favorisant dans les négociations EGALIM.

Il importe également de leur permettre de conserver leur liberté de culture. Le colza est à ce titre emblématique. Ils doivent pouvoir conserver les solutions phytosanitaires ou fertilisantes qui leur sont nécessaires ou pouvoir en développer d’autres sans avoir à souffrir exagérément des freins de l’administration ou de l’opposition de certaines formes de totalitarisme écologique.

La logique est la même pour le désherbage, et les distorsions de concurrence avec les pays étrangers seront définitivement éliminées. La recherche génétique doit être également encouragée. Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi, mais il apparaît que les paysans sont parfaitement responsables et écocitoyens. L’administration, là encore, n’existe pas pour elle-même mais pour les servir dans une vraie logique de concertation et de coopération !

Tout progrès relève d’une volonté et d’un courage politique, et nous agirons, nous ne renoncerons à rien et nous ne cèderons pas, parce que c’est une nécessité absolue, et parce que c’est même une question de survie. Nous refusons de ne pas agir parce que d’autres ont trop failli, menti et été incapables de tenir leurs engagements, pendant trop longtemps.

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