Il ne se passe plus un jour dans notre pays sans que celles et ceux qui sont en première en ligne n’aient à risquer leurs vies et cela n’est plus acceptable ! Rien que ces derniers jours, nous avons tous été choqués par ce pompier fauché à Evian-les-Bains, longtemps placé entre la vie et la mort ; par ce gendarme à Nancy, volontairement percuté par un motard et souffrant de multiples fractures… et tant d’autres comme eux, partout et tout le temps. Rodéos urbains, refus d’obtempérer, délits de fuites, c’est le mépris pour la vie humaine, c’est la sauvagerie, c’est la barbarie et c’est surtout le toujours pire. Qu’est devenue la France ? Devons-nous continuer à nous taire ?
Je suis le capitaine Hervé Moreau, ancien officier de la Gendarmerie nationale et de l’armée de Terre. J’ai rompu le devoir de réserve en octobre 2020, avec la publication de mon premier livre intitulé « Vérités d’un capitaine de Gendarmerie ».
Le devoir de vérité au regard de la totale déliquescence de notre France m’est toujours apparu essentiel et tant pis pour les conséquences disciplinaires : le blâme de la ministre et les 40 jours d’arrêts de rigueur qui m’ont été alors infligés.
J’ai mis en exergue les soumissions, les lâchetés et les renoncements qui n’ont eu de cesse de provoquer la destruction de notre France. J’ai dénoncé le laxisme de la justice encourageant l’hyperviolence, les affres de l’assistanat induisant l’endettement abyssal et la perte de la valeur Travail, la submersion migratoire et l’intégrisme islamique provoquant la mort de notre identité et de notre civilisation, les pertes de valeurs multiples dont l’oubli du respect et de l’autorité, mais aussi le « pas de vague », partout répandu… Toutes ces destructions sont prioritairement imputables à l’incurie et à la faiblesse de décideurs et de gouvernants irresponsables. Et cela depuis bien trop longtemps !
Les forces de sécurité, d’intervention et de secours me font chaque jour savoir qu’elles ne supportent plus les humiliations qui leur sont imposées. Les policiers, les gendarmes, les douaniers, les pompiers, les membres de l’administration pénitentiaire et de la sûreté ferroviaire sont confrontés tous les jours à toutes les formes de chaos, d’intégrisme, de criminalité et de violences. Le point de non-retour a été largement dépassé et c’est la guerre civile qui nous menace à présent.
La loi du plus fort est portée par les mafias, les criminels, les gangs, les narcotrafiquants et les islamistes en lien avec toutes les formes de dérives ethniques et communautaires. Elle s’est répandue partout, comme un cancer, sur l’ensemble de notre territoire national. Elle a même franchi le seuil de l’insupportable, en l’état actuel de notre droit et de notre justice, lesquels sont aujourd’hui totalement dépassés par ce qui nous est imposé. Partout les libertés reculent et s’éteignent à force de lâchetés et d’impuissances imputables à des dirigeants qui se rendent coupables de compromissions et lâchetés et qui nous ont toujours trahis et abandonnés.
Il m’apparaît urgent de combattre l’égoïsme et l’indifférence qui finissent de nous précipiter dans l’abîme. J’appelle au sursaut pour refonder notre pays, avec courage, patriotisme et volontarisme, au risque de devoir affronter très bientôt la guerre civile sur notre propre sol. Cela signerait la fin de notre démocratie, de nos libertés, de notre identité et de notre civilisation tout entière.
Il me semble nécessaire pour cela de ne plus laisser la politique aux seuls technocrates, à ces hommes et à ces femmes hors sol, coupés des réalités et de nos souffrances, n’ayant jamais ou si peu travaillé. Ils ignorent tout du peuple et même s’ils s’en réclament dans leurs discours incantatoires, ils ne nous connaissent pas. Ils ignorent ce qu’est l’intérêt général et ce dont le peuple et la nation ont véritablement besoin. S’ils le savaient alors ils agiraient !
Ils se soucient pourtant si peu du peuple et de celles et ceux qui s’attachent à préserver l’essentiel sur un terrain toujours plus difficile à tenir et à conserver alors que la démocratie et les libertés publiques ont cédé sur des pans entiers de notre territoire.
Nos dirigeants ne connaissent rien de la mort, des dangers, des épreuves, des coups et des agressions auxquels sont confrontés ceux qui survivent en première ligne, sur le terrain. Héros anonymes, travailleurs du quotidien, entrepreneurs, salariés, membres des forces armées et des forces de sécurité et de secours… Ils luttent tous avec courage et dignité, chacun à sa manière, contre les difficultés, les obstacles et les dangers incessants. Ce sont ces gens, tant méprisés, qui sauvegardent pourtant l’essentiel et qui chaque jour font la France. J’ai été l’un d’entre eux pendant près de trente années, à risquer ma vie et à me battre pour la France et pour notre peuple, à agir pour protéger les victimes et pour préserver ce qui pouvait encore l’être. J’y ai rencontré des hommes et des femmes admirables de courage et de résilience mais je n’y ai jamais vu ceux qui nous gouvernent, prompts à toujours nous dire ce qu’il faut faire alors qu’eux-mêmes sont si peu exemplaires.
Je vous l’affirme, en qualité de soldat et de gendarme, de cœur, d’âme et d’esprit, la France est au bord de la guerre civile et tout peut à présent s’enflammer, à tout instant, de manière irrémédiable. Les émeutes de juillet 2023 ont été un révélateur du niveau de délitement de la société française mais elles n’ont constitué qu’un simple préalable. Ce qui est à venir sera infiniment plus grave et destructeur.
Les personnes de tous bords qui nous gouvernent depuis plus de 40 années, qui auraient pu agir et sauvegarder notre pays, ont fait le choix de nous abandonner. Ils ont opté pour le compromis mortifère, pour la passivité et l’immobilisme là où il eut fallu agir avec la plus grande fermeté. Ils n’ont cessé de faire preuve de soumission, de faiblesse et de peur à l’égard de toutes ces fractures sociales, religieuses et criminelles qui n’ont cessé de briser notre France. Et cela au point qu’on ne la reconnaît plus aujourd’hui.
Ils ont détruit nos savoir-faire, ils ont désespéré nos entrepreneurs et toutes les forces vives de notre pays. Ils ont sacrifié notre industrie, notre agriculture et nos services, ils ont massacré nos services publics et nos rares pôles d’excellence à force de bureaucratie folle, de technocratie ubuesque et de soumission à un juridisme européen et international totalement inepte. Ils ont tout sacrifié, comme des enfants capricieux et immatures, en dépit d’une pression fiscale folle et confiscatoire et d’un endettement abyssal qui ont presque compromis tout espoir d’avenir, sur fond d’assistanat, de fraude et de clientélisme.
Qu’ils le sachent, notre peuple ne les supporte plus et il n’en peut plus des humiliations qu’ils lui font subir. Nous avons besoin d’un Etat qui soit fort et de dirigeants courageux et résolus qui soient dignes de notre histoire, de nos espoirs et de nos attentes. Nous ne voulons plus de cette caste hypocrite et lâche que nous subissons depuis trop longtemps !
Le combat se déroule tous les jours sur notre propre sol du fait d’une délinquance endémique et toujours plus extrême qui n’est jamais réprimée, du fait du meurtre d’innocents toujours plus nombreux et toujours plus jeunes, de coups et blessures, de vols avec violence, de viols et d’agressions sexuelles à hauteur de milliers de faits quotidiens. Les remises en liberté de ceux qui nous font tant de mal sont quasi systématiques du fait de l’incurie de ce qui nous sert de justice. Et ils recommencent sans cesse, forts de leurs impunités. L’hyperviolence gangrène la France depuis déjà trop longtemps et les vagues immigrationnistes que nous subissons ne cessent de nous submerger et d’accroître l’ampleur des destructions. Elles minent notre pays, notre identité, notre culture, nos valeurs et rien n’est fait pour y mettre un terme. Il s’agit toujours de la même impuissance émanant de politiques dépassés, d’institutions à bout de soufle et d’un juridisme qui est devenu notre plus grand ennemi puisqu’il nous contraint à la soumission, à la servilité et qu’il annihile tout espoir.
Qu’attendons-nous pour agir enfin ? Pourquoi devrait-on attendre le prochain meurtre, le prochain viol, la prochaine émeute, la prochaine humiliation, la prochaine injustice ? Pourquoi faudrait-il continuer d’attendre et de subir ceux qui continueront de ne rien faire ? Ils ne cesseront jamais de nous trahir sur l’autel de leurs seuls intérêts personnels et de leur entre- soi !
J’affirme que notre pays a besoin d’honnêteté, de vertu, de désintéressement et d’engagement sincère pour la France. J’affirme que pour changer enfin les choses il faut porter l’intérêt général mais aussi l’intérêt supérieur de la nation de toutes nos forces. Je refuse l’impuissance et la faiblesse. Je rejette la lâcheté, le déni et l’égoïsme. Je ne me résous pas à abandonner un pays que j’aime plus que tout et pour lequel j’ai toujours été prêt à sacrifier ma vie.
J’affirme qu’un soldat, un homme issu des forces armées est le plus à même d’incarner l’espoir du renouveau et les valeurs éternelles du Gaullisme. Elles ont été si souvent galvaudées par ces dirigeants qui s’en réclament et qui pourtant les ont tant trahies. Nous avons besoin d’un soldat à la tête de notre France, en les temps dramatiques et périlleux que nous traversons.
J’affirme qu’un homme qui a risqué sa vie pour notre pays, au sein des forces armées, qui a donné des preuves de son amour, de son engagement et de son dévouement pour la France, sans jamais faillir, saura nous conduire et nous guider. Il saura agir, comme jadis l’ont fait les plus grands, alors que tout semblait perdu et compromis, alors qu’aujourd’hui c’est le destin de notre nation qui se joue à nouveau. Il n’y a qu’un soldat pour porter véritablement ces vertus, ces valeurs, cette honnêteté, ce désintéressement en lesquels notre peuple peut se retrouver et s’identifier. Il n’y a qu’un soldat pour rassembler et pour reconstruire à partir de ce champ de ruines qu’est devenue la France. Cela, vous le savez, au plus profond de vous- même.
Nous sommes quelques-uns à nous être levés et à porter l’espoir du véritable changement, celui qui est tant désiré, tant attendu et tant nécessaire. Demain si vous croyez en nous, nous serons des milliers puis des millions et plus rien, alors, ne nous arrêtera. Plus rien alors ne nous empêchera de reprendre la juste maîtrise des choses, de rendre sa grandeur à la France et un avenir à nos enfants et à nos petit-enfants. C’est cela qui nous porte et c’est cela qui nous transcende. La France et l’avenir de ceux qui sont appelés à nous succéder justifient que l’on se lève, que l’on se dresse et que l’on refuse tous les dénis, tous les égoïsmes et toutes les prétendues fatalités.
Et c’est votre soutien, votre confiance et votre engagement à nos côtés qui nous permettront de réussir. Nous avons tous un rôle à jouer, grand ou petit, nous disposons tous du pouvoir d’agir et de prendre en main notre destin. La décision et le choix nous appartiendront toujours.
Je veux qu’on rende la parole au peuple parce qu’il a toujours raison et parce qu’on l’a fait taire durant trop longtemps. Vous seuls, mieux que quiconque, savez ce qui est bon pour vous, pour nous et pour la France.
Pour en finir enfin avec les fausses promesses, avec les trahisons et les abandons de ces prétendues élites qui se sont vautrées dans l’échec, dans le mensonge et dans la compromission, rejoignez une communauté d’hommes et de femmes intègres et dévoués, qui portent la droiture, l’honnêteté, la vertu et surtout la volonté inflexible d’agir pour notre France, par le peuple et pour le peuple. Nous pouvons encore nous épargner les affres de la guerre civile, le sang et les larmes. Nous pouvons en finir avec le délitement et la destruction. Nous pouvons tout reconstruire à force d’efforts, de courage et de volonté mais nous ne pourrons le faire qu’ensemble et avec un soldat à notre tête.
Nous avons besoin de politiques issus du terrain et de la première ligne, ayant donné des preuves de leur amour de la France et des autres. J’ai ainsi profondément regretté que le général d’armée Pierre de Villiers, au parcours exemplaire, n’ait pas été candidat à l’élection présidentielle de 2022.
Nous ne renoncerons à rien et surtout pas à la France. Nous ne renoncerons jamais à rechercher l’homme providentiel, ce soldat qui saura incarner nos espoirs. Il existe, nous le trouverons et nous le mettrons à sa juste place, à la tête du pays. Et cela pour pouvoir enfin tout changer, refonder notre France, nos institutions et retrouver un avenir.
Impossible, cela n’est pas français !
Mettons un terme à l’hyperviolence et au séparatisme islamique en faisant le choix de la laïcité la plus absolue et de l’hyper-répression à l’encontre de ceux qui nous font tant de mal et qui voudraient nous voir disparaître. Rendons sa noblesse à la valeur travail, à la volonté d’entreprendre et de réussir. Finissons-en avec la technocratie, les normes folles, l’écologie punitive, le racket fiscal… qui ne font qu’alimenter la fraude, l’assistanat et l’immigration incontrôlée. Libérons nos paysans, nos industriels, nos soignants, nos enseignants, nos entrepreneurs et toutes les forces vives de la nation. Laissons les travailler, produire, réussir et créer ainsi les conditions de notre prospérité.
Nous pouvons retrouver la fierté d’être français, sans jamais rien céder et sans jamais nous soumettre. Cela ne tient qu’à nous, cela ne demande que du courage et d’être animés de la volonté inflexible d’agir et de véritablement servir la France et le Peuple.
Un soldat ne triche pas, il ne ment pas et il ne trahit pas. Il porte l’honneur, il sert et il aime son pays jusqu’à pouvoir lui offrir sa vie, si les circonstances l’exigent. Le grand Charles de Gaulle nous a montrés la voie. Je trouverai son successeur et j’espère que vous voudrez bien m’y aider en répondant à mon appel et en nous rejoignant.
Force et Honneur.
Capitaine Hervé Moreau
Ancien officier de la Gendarmerie nationale et de l’armée de Terre. Président de Notre Nation.
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