Réforme de l’État, pouvoir d’achat, valeur travail, valorisation de l’entrepreneuriat, fin de l’assistanat et allègement de la fiscalité sont aujourd’hui des questions étroitement liées et particulièrement prégnantes dans les attentes collectives de nos concitoyens.
Les actifs comme les retraités ne supportent plus que l’on puisse vivre des aides sociales sans travailler et sans aucune contrepartie. Et surtout et à juste titre, ils estiment que l’activité productive est surfiscalisée. La France, au regard du niveau des prélèvements obligatoires et de la pression fiscale folle qui y est associée, est presque devenue un pays communiste et collectiviste. Il convient ainsi de substituer une solidarité réfléchie et efficace à un assistanat éhonté et généralisé qui accapare des ressources qui seraient infiniment plus profitables ailleurs. Il ne doit plus être possible dans notre pays de ne pas travailler et de vivre uniquement d’aides sociales, lesquelles sont parfois conjuguées à du travail dissimulé. Notre peuple exige ainsi dans son immense majorité que l’on remette la valeur travail à l’honneur et que l’on allège d’autant la pression fiscale qui leur est imposée. Cela répond en substance au principe des vases communicants. On doit pouvoir relever de manière assez conséquente le niveau du SMIC ou donner une prime à l’emploi pour redonner du pouvoir d’achat aux classes populaires et réinstaurer, ce faisant, l’attractivité du travail salarié peu qualifié.
Nous devons réduire le niveau de la dépense publique et donc le poids de l’État et de ses administrations. Nous devons le recentrer sur ses seules fonctions régaliennes et mettre un terme à son interventionnisme en tous domaines, là où il a tant échoué du fait de son inefficacité et d’une dimension technocratique, administrative et bureaucratique qui confine à la folie et à l’ubuesque. Nous sommes un pays shooté à la dette et aux déficits, et cela ne peut plus durer au risque d’une explosion majeure, toujours plus imminente. Notre endettement abyssal et notre déclassement dans le concert des nations sont imputables à l’immobilisme en matière de réformes, à la lâcheté et au clientélisme d’une classe politique qui a toujours promis, qui n’a jamais tenu ses engagements et qui a donc totalement failli. Notre France est presque devenue un pays du tiers monde. Nous avons perdu l’essentiel de notre industrie, nous sommes en train de perdre notre agriculture et notre commerce est fortement déficitaire. Tous nos services publics sont à l’agonie et notre peuple ne cesse de souffrir, toujours davantage. Cela est la réalité. Et les affres du surendettement que nombre de nos concitoyens connaissent peuvent également concerner l’État, avec des conséquences dramatiques et incalculables.
La situation de l’emploi demeure en tension en bien des territoires et en de nombreux secteurs d’activité. Les employeurs ne trouvent personne à recruter parce que les conditions d’indemnisation du chômage demeurent trop généreuses, parce que les minimas sociaux (RSA et allocations diverses) sont bien trop élevés en comparaison des salaires moyens qui sont aujourd’hui alloués par les entreprises. Dans une logique comparable, le niveau des charges sociales, la lourdeur du code du travail et les exigences normatives et bureaucratiques imposées aux entrepreneurs découragent l’initiative et freinent notablement l’activité économique. De surcroît, elles n‘empêchent pas les fraudes. On doit pouvoir rendre leur dynamisme aux acteurs économiques. Aujourd’hui, l’État et la technocratie qui lui est associée sont considérés comme des empêcheurs et non comme des facilitateurs. La fonction publique est honnie pour sa lourdeur, son inefficacité, son coût, et pour tous les empêchements et normes ineptes qu’elle impose à tous ceux qui créent vraiment de la richesse, c’est-à-dire les entrepreneurs. Dénormer doit constituer ainsi une priorité absolue. Toutes les politiques publiques doivent favoriser l’emploi, les entreprises, l’attractivité de nos territoires et la réindustrialisation. Cela est toujours dit et pourtant cela n’est jamais fait. Nous devons libéraliser, baisser drastiquement le niveau de la dépense publique, diminuer la pression fiscale et avoir confiance en le secteur privé, en ceux qui entreprennent, qui développent, qui emploient, et donc en celles et ceux qui font la richesse de ce pays. C’est uniquement ainsi que nous retrouverons de la croissance et donc un avenir.
Le poids de l’État ne pourra être allégé qu’en recentrant le champ de ses compétences sur l’essentiel (Justice, Sécurité, Défense, Instruction nationale…) et donc en supprimant ces organismes gouvernementaux par centaines qui nous rendent la vie impossible. Conseil économique, social et environnemental (CESE), ARS (agences régionales de santé), rectorats, Office français de la biodiversité (OFB), l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), etc. Ces suppressions devront être accompagnées d’un redéploiement massif de fonctionnaires sur le terrain, au service de notre peuple. En substance et dans tous les domaines : nous avons besoin d’enseignants au contact des élèves pour les instruire, nous avons besoin d’infirmiers, de médecins et de professionnels de santé au contact des malades… Nous n’avons que peu besoin de bureaucrates et de personnels administratifs.
Nous sommes accablés dans notre pays par un principe de précaution mortifère que nous retirerons de notre Constitution. Nous sommes tenus à l’impuissance par 400 000 normes, par un carcan administratif et juridique qui nous empêche et nous contraint à l’impuissance. Nous pouvons en supprimer une bonne moitié et rendre enfin leur liberté à ceux qui créent, agissent et entreprennent, sans que ce soit pour autant le chaos et l’anarchie. Le progrès et la croissance émanent du libéralisme, de la responsabilité et de la créativité retrouvés. Nous avons toujours fait l’inverse et nous pouvons constater où cela nous a conduit : au désastre, à la pauvreté et à la faillite. Le code du travail fait 3 000 pages. Nous le réduirons à une centaine et nous procéderons selon la même logique pour tous les codes. Nous devons retrouver de la simplicité, de l’efficacité et de la rationalité.
À compter du moment où nous aurons supprimé en masse et dénormé, tout redeviendra possible. Nous devons supprimer l’essentiel des contrôles qui pourrissent la vie de celles et ceux qui produisent, leur faire a priori confiance, et se focaliser sur la lutte contre la fraude qui connaît par ailleurs des proportions exponentielles. On l’identifie à hauteur de 50 milliards d’euros annuels (8 millions de cartes de sécurité sociale excédentaires, fraudes multiples au RSA, une retraite sur deux versée à des personnes nées à l’étranger, etc.).
La réduction du poids de l’État et de son interventionnisme, la baisse drastique de la dépense sociale associée à la lutte contre la fraude, le gaspillage et l’assistanat s’accompagneront de fait d’un allègement draconien de la pression fiscale imposée aux particuliers et aux entreprises. Nous retrouverons des marges immenses qui alimenteront enfin la croissance, le rebond et conforteront un avenir retrouvé.
Tout ne procède que du courage et du volontarisme politique. Nous sommes des personnes désintéressées, intègres, connectées au réel, ayant toujours montré l’exemple, ayant souffert, ayant pris des risques, connaissant le prix de l’effort et celui de la valeur travail. Grâce à cela, parce que nous avons toujours été constants dans nos convictions et dans nos actes, nous ne vous tromperons pas à la différence de tant d’autres et nous agirons. C’est notre raison d’être.