Rien ne sera possible sans mettre un terme à l’assistanat et surtout sans revaloriser le travail.
Revaloriser le travail c’est d’abord réduire la fiscalité confiscatoire qui y est associée et c’est notamment rapprocher le brut du net.
À Notre Nation, nous proposons les mesures suivantes :
- Suppression de la CSG et de la CRDS sur les salaires, ce qui reviendra à rendre immédiatement 10% de pouvoir d’achat à ceux qui travaillent. Et cela sans surenchérir le coût du travail pour l’employeur, toutes choses demeurant égales par ailleurs.
Les 25 millions de salariés français auront à y gagner. Un employé rémunéré au SMIC (1425 € nets) percevra 175 € de plus par mois, soit 1600 € nets.
Il s’agira de 100 milliards € rendus aux actifs et d’un coût nul pour les entreprises.
- Réduction l’impôt sur le revenu (IR) en révisant les différents seuils du barème :

Dans les faits, tous les contribuables acquittant l’IR auront à constater une baisse effective très substantielle des prélèvements qui leur sont imposés et gagneront donc en pouvoir d’achat.
Il s’agira de 12 milliards € de baisse d’impôt sur le revenu, lesquels seront intégralement restitués à 25 millions de foyers bénéficiaires.
Ces baisses de revenus fiscaux seront compensées et amplifiées par :
- Une réforme drastique de l’organisation de l’Etat, en le centrant sur ses seules missions régaliennes, en réduisant son train de vie et en diminuant notablement le nombre de fonctionnaires.
- La suppression de la moitié des agences et opérateurs de l’Etat avec instauration d’objectifs de performance pour les organismes conservés afin d’évaluer leur valeur ajoutée au service des Français.
- La suppression de la moitié des normes ubuesques qui pourrissent l’existence des entrepreneurs et des agriculteurs de notre pays, soit 200.000 d’entre elles.
- La réduction drastique de la dépense sociale en mettant un terme à l’assistanat, en supprimant les allocations dont bénéficient les étrangers en situation irrégulière et tous ceux qui se trouvent condamnés après commission d’un acte délictuel ou criminel.
- La lutte contre la fraude sociale (fraude au RSA, à l’assurance maladie, à la prime d’activité, au travail dissimulé…) par l’utilisation de la biométrie, par le croisement des fichiers, par la recherche et la poursuite systématique de ce type d’infractions et surtout par la diminution drastique de la dépense sociale financée à crédit et constitutive de tous les abus et cela depuis trop longtemps. On évalue les abus à 30 milliards € à minima en rythme annuel.
- La lutte contre la fraude fiscale en intensifiant les processus de contrôles. Le droit à l’erreur mis en place en 2019 avait du sens mais il n’exclue pas une intensification des contrôles et nous devons poursuivre en ce sens. On estime les gains attendus à 20 milliards € en rythme annuel, soit sensiblement ce qui a été recouvré en 2024. Cela passe par un durcissement des sanctions à l’encontre des fraudeurs, un renforcement des effectifs de spécialistes dévolus à cette mission, une modernisation des outils numériques qui y sont consacrés et la prise en compte des dérives associées à l’optimisation fiscale internationale.